Notes sur une tentative d’épuisement d’un lieu parisien

Contribution à la Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, flashmob en hommage à Georges Perec déclenché à l’initiative de l’émission Antibuzz sur France Inter et déployé de 25 août 2012 sur la place Saint-Sulpice à Paris.

Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, le samedi 25 août 2012. France Inter. http://antibuzz.franceinter.fr/

En 1974, l’écrivain Georges Perec s’installait trois jours de suite place St-Sulpice, à Paris, afin de décrire ce qui s’y passait dans les moindres détails, même (et surtout) les plus banals : un bus qui s’arrête, un passant pressé, les oiseaux… Il cherchait alors le littéraire dans le non-extraordinaire, ou plutôt dans « l’infraordinaire ». « Interroger l’inhabituel », disait-il. Le texte existe aujourd’hui dans une version « hypertexte » sur desordre.net. Par ailleurs, l’exercice a donné lieu à une variante radiophonique pour France Culture, intitulée « Tentative de description de choses vues au carrefour Mabillon le 19 mai 1978 ».

Raconter le quotidien… sous contrainte. Le samedi 25 août de 17h30 à 18h30, l’équipe d’Antibuzz propose de tenter à nouveau d’épuiser la place St Sulpice à Paris lors d’une tentative d’épuisement d’un lieu parisien collective. L’exercice sonne comme une anticipation des réseaux sociaux. Chacun s’installe où il le souhaite sur la place, pour y décrire tout ce qui s’y passe… « à la manière de ». Sur les réseaux twitter, facebook, instagram ou soundcloud, chaque message est accompagné du mot-clé #Antibuzz.
Exercice littéraire, numérique, « social » et ouvert, un dispositif vidéo live permet de contribuer à distance.

Restitution :


Photographies. 25 août 2012.

Synthèse de l’expérience par Antibuzz :

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