« Mutations contemporaines de la monnaie. Design fiction et nouveaux usages. » Workshop de prospective mis en œuvre à La Fonderie de l’Image auprès des Mastères Design graphique par Sylvia Fredriksson et Anthony Masure, avril 2014.
En collaboration avec les porteurs du projet du SYMBA, monnaie complémentaire pour l’Île-de-France, et avec le soutien d’Étienne Hayem, nous proposons aux étudiants d’imaginer et de prototyper en une semaine des services permettant d’accompagner la mise en place et le développement du SYMBA. En tant que designer, leur démarche aura pour objectif de préfigurer de nouveaux modèles de startups collaboratives (social buisiness).
Pour cela, il est demandé aux étudiants d’identifier des besoins émergents, en s’appuyant sur les différentes typologies d’actions conçues pour accompagner la mise en place du SYMBA :
– communication (garantit la transparence et la cohérence du discours)
– flux (garantit la mécanique monétaire)
– gouvernance (garantit le caractère démocratique et évolutif)
– membrane (garantit le caractère symbiotique)
– partage (garantit le partage équitable des richesses)
Méthodologie de réflexion en trois temps :
1/ En identifiant des besoins émergeants et des problèmes concrets
2/ En proposant une vision des vos objectifs à long terme
3/ En formalisant un projet entrepreneurial avec des services/produits concrets, et des étapes de réalisation
Objectifs généraux du workshop :
– Comprendre que le design doit guider la création d’entreprise
– Développer l’esprit d’entreprenariat
– Comprendre en quoi consistent les bases d’un modèle économique (« business model »)
– Travailler en équipe
Organisation de travail :
Les étudiants sont organisés en groupes de 4, soit 6 projets au total, et travaillent avec des outils partagés (Dropbox, Google Drive, etc.).
Répartition des rôles :
– L’éditeur : c’est lui qui devra assumer et justifier le positionnement du projet. Il possède une vision précise des attendus sociétaux. C’est lui qui écrit les contenus texte et argumentaires du projet. Il décide également à quels rédacteurs partenaires faire appel, si besoin.
– Le graphiste : possédant une bonne culture web, il aura à charge la formalisation des contenus visuels et animés. Travaillant en lien étroit avec le développeur, ses propositions doivent être pertinentes conceptuellement et techniquement (ergonomie, faisabilité, etc.).
– Le développeur : il assure la validation technique du projet et réalise les prototypes fonctionnels. Esprit curieux et polyvalent, il sait chercher l’information sur des sites spécialisés, sur Twitter, etc. Même s’il ne sait pas tout faire, il doit être capable d’énoncer ce qui est possible et d’argumenter les propositions à écarter.
– Le coordinateur : il réalise le budget prévisionnel et le rétroplanning « fictif » du projet s’il devait vraiment être réalisé. Durant le temps du workshop, le coordinateur assure que les délais seront tenus et organise la mise en commun des fichiers. Il cherche en dehors de l’équipe des experts divers pour valider des concepts ou budgeter des compétences à pourvoir. Le coordinateur assurera également la restitution de toutes les étapes de travail aux équipes pédagogiques.
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